Bertrand Burgalat - аранжировка, клавишные
Michel Houellebecq - вокал
Peter Von Poehl - гитара
Damien Lefevre - бас-гитара
Romain Humeau - гитара
Nicolas Courret - ударные, перкуссия

Текст:

Nous marchons dans la ville nous croisons des regards
Et ceci défini notre présence humaine
Dans le calme absolu de la fin de semaine
Nous marchons lentement aux abords de la gare

Nos vêtements trop larges abritent des chairs grises
peu près immobiles dans la fin de journée
Notre âme minuscule à demi [bad word] e
S'agite entre les plis et puis s'immobilise

Les hommages à l'humanité se multiplient sur la pelouse
Ils étaient au nombre de douze leur vie était très limitée

Nous avons existé telle est notre légende
Certains de nos désirs ont [bad word] cette ville
Nous [bad word] des puissances hostiles
Puis nos bras amaigris ont lâché [bad word] 
Et nous avons flotté loin de tous les possibles
La vie s'est refroidie la vie nous a laissé
Nous contemplons nos corps à demi effacés
Dans le silence émerge quelques data sensibles

Mes hommages à l'humanité se multiplient sur la pelouse
Ils étaient au nombre de douze leur vie était très limitée

Nous sommes réunis nos derniers mots s'éteignent
La mer a [bad word] Une dernière fois quelques amants s'étreignent
Le paysage est nu

Au dessus de nos corps glissent les ondes hertziennes
Elles font le tour du monde nos corps sont presque froids
Il faut que la mort vienne la mort douce et profonde
Bientôt les êtres humains s’enfuiront hors du monde

Alors s'établira le dialogue des machines
Et l'informationnel remplira triomphant
Le cadavre vidé de la [bad word] divine
Puis il fonctionnera jusqu'à la fin des temps

Mes hommages à l'humanité se multiplient sur la pelouse
Ils étaient au nombre de douze leur vie était très limitée