Lettre du front (Cette chanson trés chagrin et pénétrant(( (исполнитель: Kenza Farah feat Sefyu)
SEFYU : Lettre du front, ici [bad word] font rage, déjà plus d’une année passée loin de toi, Je [bad word] plus le nombre de fois, ou j’ai relu tes lettres pour y trouver ton soutien, c’est dans ton sourire que je puise la force de me battre, jamais un hiver ne m’a [bad word] aussi froid, un jour je reviendrais, inch’allah. KENZA : J’ai lu ta lettre, et des larmes coulent de mes yeux, des perles salées roulent sur mes joues, le papier se froisse sous mes doigt, déjà plus d’un an loin de toi, à chacune des lettres du front, je tremble j’ai peur j’ai froid, je te revois fière en uniforme, sur le quai de la gare paré a partir, tu m’a promis de revenir, j’ai promis de te soutenir, tu puise la force de te battre dans mes yeux et mon sourire. SEFYU : Oh, avant l’armée j’étais tarmi dans l’quartier j’ai formé l’équipe la plus cramé, les keuf étaient alarmés, zarma on a carné les mecs les plus shtarbé, c’rap j’n’ai pas peur de t’fumé pour m’affirmer, ensuite trois ans ferme la prison m’a enfermé, j’ai vue ceux qui m’aimaient mieux qu’a travers d’une paire de quartier, des pleurs je vais t’épargner en m’engageant au front j’voulais tourner la page avant qu’on m’retrouve contourné, du Rwanda au proche orient j’me suis inspiré le Darfour m’a bien changé des courses à carrefour, j’écris sur mon carnet le déroulement de chaque jour, pour que tu [bad word] ce que j’ressens durant mes journées, t’inquiète la salate j’ai pas détourné, tu m’connais, je suis borné l'odeur de la mort m'y a enfermé, d'ja une an qu’j’suis partis pff le temps il passe chant-mé, j’écris cette lettre entre l’assaut d’un [bad word] Molotov… KENZA : Tu m’a décris t’a vie la bas au fond des tranchés, tu parle d’une odeur qui flotte celle de la mort, et tu t'étais fais des amis, ils ont [bad word] aujourd [bad word] tu évites de m’en parler, tu ne veux pas que je me fasse du soucis, tu rêve la nuit de mon visage d’autre paysages, dans ton cœur tout est [bad word] reste mon image, nous somme en plein mois de décembre un second hiver loin de toi, la neige à la couleur du sang mes mains sont [bad word] es par le froid. SEFYU : Oh, j’t’écris c’t’énième lettre pour [bad word] que c’est la dernière, car derrière moi, les tirs fusent les r’poussent en arrière, la guerre n’a pas de barrière, je l’ai appris hier, quand une balle s’est logée dans mes artères, j’suis par terre, j’vais partir, j’t’embrasse toi, embrasse mes supporters morts, avec la manière et le cœur d’un bulldozer, [bad word] qu’au casting de la mort y’a pas que la misère, qui postule j’emmène ton visage a titre posthume. KENZA : Loin des tes yeux les miens ne voient plus rien, mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, reviens moi, je t’en pris les souvenirs m’assaillent, pourquoi donner ta vie sur un champ de bataille ? Loin des tes yeux les miens ne voient plus rien, mon cœur ne bat plus sans le rythme du tien, reviens moi je t’en pris les souvenirs m’assaillent, tu as donné ta vie sur un champ de bataille.. SEFYU : Un jour, je reviendrais, Inch’allah..