employé terne (исполнитель: Automelodi)
Cinq jours semaine j’apparais Dans un building à la Kafka L’horodateur en fait foi Pas en [bad word] non mais tout juste un peu juste Une chemise fraîche à tous les matins De salissant mon travail ne présente rien Pourtant au soir quand j’ai fini Je me sens couvert de suie Je suis un employé terne (…) Je suis un bouquet de cernes Un jour peut-être, qui sait L’employeur soulignera ma fidélité Une plaque, un stylo doré Une belle repro’ laminée Mais dans mes nuits, sauf erreur Je ne rêve plus qu’à des tunnels et dans la noirceur Je n’entends plus qu’une seule question [bad word] de temps durera encore la pile De ma lampe de poche? (…) Un parapluie dans le vestiaire Une photocopieuse solitaire Des salutations austères Et le code vestimentaire Matin cloné zéro Celsius Et la nausée me rattrape dans l’autobus Et sous mes deux yeux constatez Les cernes couleur de café …et ma foi: Y’a plus que la chaussée devant nous Alors que s’écroulent les viaducs derrière les roues Tous les passagers se taisent, car voyez Nous sommes tous résignés Nous sommes des employés ternes Seulement décorés de cernes Nous sommes des employés ternes Éternellement subalternes Autrefois étudiants moyens Bientôt des vieillards aigris Qui auront travaillé toute leur vie Pour crever seuls dans leur lit Nous sommes des employés ternes Des parapluies dans le vestiaire Je suis un employé terne Une photocopieuse solitaire Des salutations austères Et le code vestimentaire Je suis un employé terne Un corridor circulaire Le hall d’entrée en hiver